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Acheter un drone peu sensible au vent

Quand on choisit un drone, on a ses propres critères, parfois très spécifiques et notamment liés à une situation géographique. Par exemple, si vous désirez voler là où le vent souffle souvent et fort, il faut en tenir compte !

Car le vent est l’ennemi numéro 1 de la stabilité en vol d’un drone. Les constructeurs s’efforcent de rendre leurs appareils plus résistants aux bourrasques de vent, mais le matériel a toujours ses limites.

Acheter un drone peu sensible au vent

Un drone est toujours sensible au vent

Comme tous les appareils volants, un drone présente une prise au vent, plus ou moins importante. Elle dépend de la surface offerte au vent, et tout ou presque, compte : carénage du drone, hélices, caméra, antennes.

Les constructeurs s’appuient sur les capteurs et à bord et l’électronique concentrée dans le contrôleur de vol pour déterminer si l’appareil est déséquilibré et donner des ordres aux moteurs pour compenser et maintenir cet équilibre.

En plus de la perte d’équilibre, le vent peut aussi pousser le drone et le faire dériver. S’il est équipé d’un GPS ou de caméras verticales pour maintenir automatiquement le vol en position stationnaire, le contrôleur de vol doit également agir sur les moteurs pour compenser la dérive.

La plupart du temps, tout se passe bien. D’ailleurs en présence de bourrasques de vent, on voit clairement le drone « travailler » pour se maintenir en équilibre et compenser une dérive.

Mais parfois le vent souffle trop fort !

Dans ce cas, le risque est de voir le drone dériver et s’éloigner jusqu’à le perdre de vue, puis jusqu’à perdre la liaison radio.

L’un des effets pervers du vent est de provoquer des secousses et des vibrations fortes lorsque le contrôleur de vol compense les bourrasques. Ces secousses peuvent se voir à l’image si la nacelle stabilisée et l’électronique de bord sont dépassées.

Que font les constructeurs pour réduire l'influence du vent ?

Ils travaillent sur l’aérodynamique des drones pour réduire leur prise au vent. Lorsque c’est possible, ils tentent de réduire la taille des hélices (dont la surface est sensible au vent) et d’augmenter leur vitesse de rotation.

Que faire pour éviter d’être surpris par le vent ?

Sur le terrain, si le vent constaté est manifestement trop fort, il est recommandé de s’abstenir de décoller. Attention, la fonction de retour automatique RTH qui prend les commandes à la demande ou suite à une perte de liaison radio ne pousse pas les gaz à fond. Si le vent est trop fort, le risque est que le drone ne parvienne pas à effectuer son retour.

Une bonne initiative consiste à consulter des prévisions météo qui incluent une indication de la vitesse du vent et, c’est encore plus intéressant, celle des rafales de vent. UAV Forecast, par exemple, fournit ces informations.

Bon à savoir : le vent n’est pas le même au sol qu’en hauteur. Il est généralement plus fort quand on monte. Parfois le relief ou la végétation jouent le rôle de coupe-vent… De quoi être désagréablement surpris lorsqu’on passe au-dessus des arbres, par exemple.

Choisir un drone résistant au vent ?

Il faut étudier les fiches techniques des drones pour y trouver la mention à la résistance au vent. Elle est généralement exprimée en m/s, et parfois avec un chiffre qui correspond à l’échelle de Beaufort.

Les nano drones ont une résistance quasi nulle au vent. Les mini drones comme ceux de la gamme DJI Mini résistent à des vents jusqu’à 38 km/h (Beaufort 5). Les plus imposants comme les DJI Mavic 3 résistent un peu mieux (Beaufort 6). Les racers de 5 pouces et plus tiennent bien au vent.

Pour approfondir le sujet :