Acheter un drone de course : l’importance de bien le choisir

Le drone de course est une discipline ultra ludique ! Les premières armes se font dans un cadre de loisir, car piloter en FPV demande un peu de pratique. L’immersion est une expérience très excitante, très addictive aussi.

Certains pilotes dépassent le cadre de l’usage loisir pour se lancer dans des missions à finalité professionnelle, généralement pour proposer des vidéos très dynamiques.

Envie de vous lancer ? Voyons ensemble comment bien choisir son drone de course.

Comment choisir son drone de course

Le drone de course : objet volant 100 % identifiable

Le drone de course se nomme également drone racer ou encore drone FPV (pour First Person View). Il se pratique en immersion, grâce à une caméra embarquée et de lunettes pour visualiser le retour vidéo en temps réel.

Le but est de permettre au pilote de se croire à bord de son drone, comme un vrai pilote. De quoi ressentir de belles sensations en vol.

Drone FPV : ne soyez pas gourmand trop vite

Les drones FPV sont généralement conçus pour la performance. Mais avant d’acheter un matériel puissant, il est sage de débuter avec un équipement plus facile à maîtriser.

Avant de vous tourner vers des modèles puissants, mieux vaut s'entraîner avec un mini drone léger et à prix léger. Si vous brûlez les étapes, vous risquez de dépenser beaucoup trop d’argent en réparations, et de jeter l’éponge prématurément.

Commencez avec un kit prêt à l’emploi comprenant un nano racer, sa radiocommande et un casque d’immersion. Il vous permettra d’acquérir les bases du pilotage en immersion, de vous habituer à la vue immersive qui fait perdre les repères habituels. Une fois les vols d’un nano drone maîtrisés, il sera temps de passer à l’étape suivante…

Les éléments d’un drone FPV

Un drone FPV, c’est :

une structure, parfois en carbone
un contrôleur de vol avec un firmware installé à bord, souvent Betaflight
un ESC 4 en 1 ou plusieurs ESC
des moteurs et leurs hélices
un émetteur vidéo, sa caméra et son antenne
un récepteur radio et son antenne
des batteries
éventuellement un buzzer, un GPS, un support pour une caméra type GoPro
une radiocommande à appairer au récepteur radio
un casque ou des lunettes FPV à appairer à l’émetteur vidéo

La technologie du retour vidéo analogique qui a été utilisée pendant des années sur les FPV racers est désormais supplantée par des systèmes numériques HD comme ceux de DJI (Digital FPV System et O3), de Caddx (Walksnail Avatar) et Divimath (HDZero).

Drone pré-monté ou prêt-à-monter ?

Les drones FPV sont proposés sous plusieurs formes dans le commerce.

La plus basique. Vous êtes le chef de projet pour montrer le drone de A à Z. C’est vous qui choisissez chaque élément, qui veillez à ce que tous s’associent, qui achetez les composants, qui les assemblez et les soudez, qui appairez radiocommande et dispositif de retour vidéo, puis enfin qui effectuez les réglages. La pratique est gratifiante, permet de belles optimisations, mais demande beaucoup de patience et de persévérance.
La plus simple. Vous achetez un kit complet comprenant le drone monté et réglé, une batterie et son chargeur, la radiocommande, un dispositif de retour vidéo. Le tout est prêt à l’emploi. C’est simple, facile à mettre en œuvre, mais le coût est élevé.
Les drones presque prêts à voler. Vous achetez un drone BnF, c’est-à-dire monté, réglé, prêt à être appairé à une radiocommande et un dispositif de retour vidéo. C’est la bonne solution si vous êtes déjà équipé d’un autre drone, pour profiter de sa radiocommande et du retour vidéo.

Dans tous les cas, il est important de savoir que, tôt ou tard, vous devrez manipuler plusieurs tournevis de précision, faire chauffer le fer à souder, consulter des tutos, demander de l’aide sur le Net. Car la probabilité de crashs en drones racers est très élevée : c’est un mal nécessaire pour progresser et connaître ses limites.

Encore une chose

Pensez à bien vous renseigner au sujet de la réglementation appliquée aux drones. Les modèles FPV y sont soumis, comme les autres. Avec une particularité : puisque tous les vols doivent être pratiqués en vue directe, il faut qu’un observateur se tienne à vos côtés, en charge de conserver le drone en vue à tout moment et de vous donner les instructions vocales pour cela.

Pour approfondir le sujet :