Relais colis offert à partir de 79€ en France métropolitaine | Demandez un devis| Toutes nos marques

Logo studiosport
Contact email

02 35 00 30 00
DU LUN. AU VEN. DE 9H À 18H

Mon Compte

Me connecter Créer un compte

Peut-on légalement voyager avec un drone en avion ?

Les conditions dans lesquelles on peut faire voler son drone sont bien encadrées par la réglementation relative aux drones. Mais quelles sont les règles lorsqu’on voyage en avion ? Doit-on transporter son drone en cabine en tant que bagage à main ? Au contraire, faut-il l’enregistrer avec les bagages en soute ? Faut-il procéder à une déclaration spécifique ? Voyons dans quelles conditions nous pouvons voyager sur les lignes aériennes avec notre engin volant et ses batteries.

Peut-on voyager avec un drone en avion ?

Le transport des batteries est réglementé

Que cela concerne des grandes compagnies historiques ou des transporteurs low cost, l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) est l’organisme qui décrit les règles d’usage des marchandises transportées par avion. Ses documents ne citent pas précisément le cas des drones dans ses règles concernant les bagages que l’on peut embarquer. En revanche, les batteries qui se trouvent dans les drones, dans leurs radiocommandes, dans leurs écrans, et les batteries supplémentaires sont sujettes à des recommandations très précises, décrites ici.

Les drones sont considérés comme des Appareils Électroniques Portables (AEP) contenant des batteries au Lithium. L’IATA établit une distinction entre une batterie placée dans le drone (ou sa radiocommande), et une batterie additionnelle.

La valeur qu’il faut connaître ?

C’est l’énergie nominale en watts-heures, que vous trouverez sur la fiche technique ou la notice de votre drone. A titre d’exemple, une batterie de DJI Mini 3 Pro affiche 18,1 Wh, une batterie de DJI Mavic 3 est indiquée à 77 Wh, une batterie de DJI Inspire 2 est à 97,58 Wh. Juste sous la barre des 100 Wh. Pourquoi cette précision ? Parce que les règles sont différentes lorsque la batterie dépasse les 100 Wh !

Pour des batteries <100 Wh :

Pour des batteries >100 Wh et inférieures à 160 Wh :

Pour des batteries >160 Wh :

Les aspects sensibles du transport d’un drone en avion

Bien que les drones puissent voyager en soute avec une batterie à l’intérieur, il est recommandé de la retirer, si c’est possible, et de la prendre en cabine.

Autant que possible aussi, déchargez les batteries avant de voyager pour réduire leur dangerosité.

Vérifiez que vos batteries, celles dans le drone et celles supplémentaires, sont sous la barre des 100 Wh. Comptez-les pour ne pas dépasser 15 appareils en cabine et 20 batteries en cabine en soute.

Un bon emballage est fondamental

En fonction de sa taille, le matériel pourra soit être transporté dans une valise rigide et capitonnée en soute, soit comme bagage à main en cabine. Il est recommandé d’ôter les hélices et de les placer dans le bagage en soute. Car en cabine, elles pourraient être considérées comme des armes tranchantes. N’oubliez pas que les bagages en soute sont souvent soumis à rude épreuve avec des chocs.

Les batteries supplémentaires doivent être soigneusement emballées de telle sorte qu’il ne puisse pas y avoir de court-circuit accidentel. Une bonne idée consiste à placer du scotch sur les contacts, et à garder du scotch pour le vol retour. Si vous disposez de pochettes spécifiques, des « sacs à LiPo », utilisez-les ! Ils sont capables de réduire l’impact d’un départ de feu.

La nécessité de se renseigner précisément avant le départ

Consultez le site Internet de la compagnie qui affrète votre vol pour connaître ses propres dispositions concernant les drones et les batteries. Elles peuvent être plus strictes que celles de l’IATA !

N’oubliez pas que les contrôles à l’embarquement sont réalisés par des prestataires de l’aéroport. Leurs employés ne connaissent pas toujours la compagnie qui opère votre vol, ils ne connaissent pas toujours non plus les dispositions concernant les batteries.

C’est pourquoi il est recommandé d’imprimer les règles de l’IATA (en français, anglais voire d’autres langues selon la destination) et celles de votre compagnie, pour prouver votre bonne foi. Les employés de contrôle à l’embarquement auront le dernier mot : soyez poli et courtois dans vos explications. Bon voyage !

Pour approfondir le sujet :