Relais colis offert à partir de 79€ en France métropolitaine | Demandez un devis| Toutes nos marques

Logo studiosport
Contact email

02 35 00 30 00
DU LUN. AU VEN. DE 9H À 18H

Mon Compte

Me connecter Créer un compte

Quelle formation faut-il suivre pour devenir pilote de drone ?

La réglementation concernant la possibilité de piloter un drone a été mise en place en 2012, puis modifiée à plusieurs reprises. La dernière modification majeure concerne l’entrée en vigueur de la réglementation européenne, sur laquelle se greffent des particularités nationales.

La réglementation requiert une formation obligatoire pour la plupart des drones et des usages. Sauf pour les drones les plus légers, mais il est tout de même recommandé de suivre cette formation.

Quelle formation pour devenir pilote de drone ?

Pilote amateur ou bien pilote professionnel ?

Avant que la réglementation européenne entre en vigueur, piloter à finalité de loisir ou commerciale était soumis à des règles différentes. Ce n’est plus le cas : les drones et les usages sont désormais classés selon leur dangerosité.

Les vols les moins dangereux sont opérés en catégorie Ouverte, ceux à dangerosité modérée sont en catégorie Spécifique. Ceux plus complexes et plus dangereux sont à réaliser en catégorie Certifiée. Les requis pour pratiquer dans ces trois catégories sont très différents.

Pour piloter en catégorie Ouverte, en sous-catégories A1 et A3 ?

La catégorie Ouverte est généralement associée à la pratique pour le loisir. Mais elle permet de pratiquer professionnellement, il faut simplement que le drone utilisé pour la mission et l’environnement de vol soient conformes aux possibilités offertes par la catégorie Ouverte.

Si votre drone pèse moins de 250 grammes, vous n’êtes pas obligé de suivre une formation en ligne ni de la valider avec un examen en ligne. Mais la suivre est recommandé !

Si votre drone pèse plus de 250 grammes, vous devez suivre la formation en ligne A1/A3 sur le site officiel AlphaTango. A l’issue de cette formation théorique, vous devrez la valider en passant un examen en ligne sous la forme d’un QCM. Il faut le réussir en répondant correctement à 75 % des questions. Il est très simple et vous pouvez le repasser autant que vous le désirez. Formation et examens sont gratuits.

A noter que la sous-catégorie A2 permet de profiter de requis allégés pour les appareils entre 500g et 2kg, et ce jusqu’à fin 2023, ou pour tous les appareils avec indication de classe C2 de moins de 4kg. Elle requiert une formation A2 en ligne, validée par un examen A2 à passer en centre, et une auto-formation pratique. Mais pour le moment, la formation et l’examen A2 ne sont pas encore proposés en France.

Pour piloter en catégorie Spécifique ?

Elle est souvent associée à des usages professionnels. Elle permet en effet la porte à des scénarios de vols permettant de pratiquer des vols interdits en catégorie Ouverte. Ce sont par exemple les usages en zones peuplées.

Pour pratiquer en catégorie Spécifique, il faut obtenir un Certificat d’aptitude théorique de télépilote » (CATT), qui s’acquiert en réussissant un examen à passer en centre. Il faut aussi suivre une formation pratique auprès d’un organisme de formation.

Et ensuite ? En France, les vols en catégorie Spécifique seront opérés dans l’un des trois scénarios nationaux S-1 (vol à vue hors zone peuplée), S-2 (vol hors vue hors zone peuplée) ou S-3 (vol à vue en zone peuplée). Ils pourront encore l’être jusqu’au 1er janvier 2026.

A compter du 1er janvier 2024, il sera aussi possible d’opérer selon les scénarios européens STS-01 (vol à vue en zone peuplée, avec un drone de classe C5) et STS-02 (vol hors vue hors zone peuplée avec un drone de classe C6).

Si les missions ne correspondent ni aux scénarios nationaux ni aux scénarios européens (par exemple en l’absence d’indication de classe), il faudra obtenir des autorisations, qui vont nécessiter d’apporter des preuves de la maîtrise du risque selon des méthodes prédéfinies (PDRA) ou à élaborer (SORA), ou via l’obtention d’un certificat allégé d’exploitant d’UAS (LUC) « destiné à des exploitants d’UAS de taille et de complexité importantes opérant en dehors du cadre des scénarios standard, et qui réalisent des types variés d’opérations qui nécessiteraient plusieurs autorisations ».

Pour approfondir le sujet :