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Les types de radiocommandes de drones

Pour piloter un drone, l’outil le plus utilisé est une radiocommande. C’est un accessoire hérité de l’aéromodélisme, qui a déjà plus d’un demi-siècle d’existence. Les progrès de la technologie ont permis de les rendre plus performantes.

Les types de radiocommandes de drones

Ça veut dire quoi, plus performantes ?

Les radiocommandes se distinguent les unes des autres par leur ergonomie, par leur encombrement, par le nombre de fonctions qu’elles peuvent proposer, par les réglages qu’elles autorisent, par leur autonomie, par la technologie radio intégrée, par la portée et, surtout, par leur fiabilité…

Il existe plusieurs configurations standardisées des commandes de vol, plus ou moins adaptées à chacun. Beaucoup de termes utilisés pour les radiocommandes proviennent de l’aviation.

Les gaz : la base de la radiocommande

La base pour pouvoir décoller et voler avec un drone est la commande des gaz (throttle). Elle permet d’assurer à la fois la sustentation de l’engin en vol stationnaire et son déplacement en inclinant l’appareil par rapport à l’horizontale.

Les axes

Trois autres axes de mobilité pour un drone à voilure tournante permettent des mouvements :

Le neutre

Les joysticks de la radiocommande sont prévus pour revenir à leur position centrale quand on les lâche. Cette position s’appelle le neutre. Sur un drone avec un assistance au pilotage, les joysticks reviennent au neutre quand on les lâche sur tous les axes. Mais avec un drone qui se pilote manuellement, l’axe des gaz ne revient pas tout seul, il est par défaut baissé (gaz coupés).

Les trims

Sur certaines radiocommandes, il est possible de régler de manière précise le neutre des axes. La manipulation s’appelle « trimmer ». Elle s’appuie généralement sur des boutons situés à côté des joysticks, les « trims ».

Les joysticks haut de gamme, notamment ceux à effet Hall, assurent une meilleure précision des commandes et supportent mieux les mauvais traitements.

Les commandes classiques à deux joysticks

On trouve habituellement 4 configurations différentes en ce qui concerne les commandes de gouvernes

Les radiocommandes qui accompagnent les drones avec une assistance au pilotage ont tous leurs joysticks au neutre, ce qui permet de les régler en modes 1, 2, 3 ou 4 de manière logicielle, dans l’application du constructeur. Pour les drones pilotés manuellement, l’axe des gaz ne revient pas au neutre. La radiocommande est donc figée physiquement en modes 1 ou 3, 2 ou 4.

Modifier le mode ?

La plupart des modèles de radiocommandes peuvent passer du mode 2 au mode 1 et vice-versa. Mais il faut ouvrir la radiocommande pour déplacer des ressorts et modifier les réglages logiciels. Les radiocommandes d’entrée de gamme sont souvent figées dans le mode réglé en usine.

Choisir un mode ?

Si vous n’avez jamais piloté, privilégiez le mode 2 puisque c’est celui présent sur la plupart des radiocommandes, et que les tutos dispos sont généralement réalisés avec des radiocommandes en mode 2. Une fois les habitudes prises, il est très difficile de passer d’un mode à un autre. Cela s’apparente à écrire de la main gauche pour un droitier, ou de la main droite pour un gaucher…

Les boutons, interrupteurs et molettes

Les radiocommandes offrent plus ou moins d’outils, selon les modèles, pour activer des fonctions du drone. Il y a les boutons simples, les boutons à deux états, les interrupteurs (souvent appelés « inters ») à 1, 2 ou 3 états, les molettes (par exemple pour contrôler l’inclinaison d’une nacelle de caméra) et les potentiomètres.

Le mode headless pour éviter les problèmes d’orientation

Ce mode était présent sur les drones d’entrée de gamme des années 2015. Avec l’aide de capteurs, il permet au pilote de ne pas se préoccuper de l’orientation du drone. Le mode headless a disparu de la plupart des drones. Et c’est tant mieux : il fonctionnait rarement de manière correcte.

Le bouton magique quasiment incontournable : RTH

Les drones avec une assistance au pilotage proposent généralement une fonction de retour automatique au point de décollage (RTH, Return To Home). Elle est principalement destinée à faire revenir le drone tout seul, automatiquement, lorsque la liaison radio ou vidéo est interrompue. Les radiocommandes qui accompagnent ces drones proposent un bouton RTH qui permet de forcer le drone à réaliser un RTH à la demande. C’est un outil très efficace, mais il est recommandé de l’utiliser uniquement en situation d’urgence. Les vols « normaux » sont à opérer en pilotant soi-même, y compris pour les phases de retour et d’atterrissage.

Les radiocommandes virtuelles sur tablettes ou smartphones

Certaines radiocommandes sont virtuelles ! Ce sont des applications à installer sur un smartphone ou une tablette. Les joysticks sont matérialisés graphiquement à l’écran. Ça fonctionne, ça coûte moins cher qu’une radiocommande physique, mais c’est aussi beaucoup moins précis et ergonomique qu’une vraie radio, avec une portée assez limitée.

Les radiocommandes qui accueillent un smartphone

Certaines radiocommandes sont dépourvues d’écran. Pour faciliter les réglages, profiter de l’affichage des données du drone en temps réel (télémétrie), il est parfois possible d’ajouter un smartphone ou une tablette sur la radiocommande.

Les radiocommandes alternatives

Toutes les radiocommandes ne se présentent pas sous la forme d’une manette avec deux joysticks. Il y a par exemple celles en forme de bâton qui reposent sur des capteurs gyroscope et accéléromètre, comme le Contrôleur de mouvements de DJI. Les avantages de ces dispositifs ? Ils s’utilisent d’une seule main et leur apprentissage est très rapide, beaucoup plus qu’avec une radiocommande classique. Leur principal inconvénient ? Ils n’offrent pas toute la liberté de pilotage d’une radio classique.

Pour approfondir le sujet :